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Appel à communications
APPEL A COMMUNICATIONS
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Après le succès de la 1ère édition des «Journées de Demain», qui a traité de façon générale les grands défis économiques du XXIème siècle, le collectif des doctorants économistes rouennais (CEDR) en partenariat avec le laboratoire de recherche en économie de Rouen (CREAM – EA 4702) est heureux de vous convier à la 2ème édition autour d’un thème plus spécifique qui est celui de l’environnement. Le choix du thème s’est naturellement imposé étant donné le grand nombre de chercheurs environnementaux au sein du laboratoire CREAM. De plus, l’environnement se trouve encore une fois au coeur de l’actualité rouennaise, suite à l’incendie de l’usine Lubrizol, d’où l’intérêt de le traiter durant cette édition. Ce colloque se déroulera sur deux jours, du jeudi 14 mai au vendredi 15 mai 2020, au sein de l’UFR de Droit, Sciences Economiques et Gestion de l’Université de Rouen Normandie.
Présentation générale des « Journées de Demain » La 2ème édition des « Journées de Demain », les grands défis économiques du XXIème siècle, est un colloque organisé par le collectif des doctorants économistes rouennais (CEDR). Ouvertes à tous et gratuites, elles visent en premier lieu à diffuser, à un large public, sur le territoire de la Métropole rouennaise, les résultats de la recherche normande et particulièrement les travaux des doctorants et jeunes docteurs issus des trois universités normandes. Ce colloque doit également permettre de :
Les intervenants, doctorants et jeunes docteurs normands et d’autres régions françaises issus de différents champs des sciences humaines et sociales, proposeront ainsi un regard pluridisciplinaire sur ces grands défis du XXIe siècle et les réponses à apporter.
Les thématiques des Journées de Demain : les grands défis économiques du XXIème siècleAu travers de différentes conférences, la 2ème édition des « Journées de Demain » a pour objectif de traiter les enjeux qui ne laissent plus aucun doute quant au rôle des activités humaines dans cette dégradation environnementale, d’autant plus qu’elle se trouve au coeur de l’actualité rouennaise suite à l’incendie de l’usine Lubrizol. Quatre grandes thématiques de recherche sont ainsi proposées afin de faire un état des lieux de la situation actuelle mais aussi de trouver des éléments de réponse pour faire face aux défis sociétaux de demain.
1. Le rôle de l'Homme et son impact sur l'environnement Le temps est venu de créer des richesses qui ne ruinent pas la vie sociale et sociétale. Cela passe par plusieurs politiques, zéro papier, zéro déchet, énergie décarbonée, villes intelligentes et autres villes vertes. Plusieurs actions sont sollicitées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre que ce soit par région, par secteur ou par personne. Pour y arriver, une réorganisation des territoires est indispensable, notamment via la construction d’infrastructures vertes à grande échelle (Cortez, 2018) avec une utilisation optimale des ressources naturelles (Stiglitz, 2019). Que ce soit en économie, en biologie, mais aussi en sociologie et en géographie l’environnement fait partie intégrante des recherches dans ces différents champs disciplinaires. Une réflexion globale devra être menée afin d’appréhender dans son intégralité l’impact des modifications de notre environnement sur notre société. Gestion du paysage urbain (Tendero et Blottu, 2017), études des comportements menant à la transition énergétique (projet ESADICAS mené par le NIMEC), gestions des déchets, préservation de la biodiversité et des ressources naturelles sont quelques exemples non-exhaustifs des réflexions menées par la communauté scientifique. Selon l’écosociologue Waridel (2019), tout est encore possible, chacun d’entre nous a un rôle à jouer, peu importe la place que l’on occupe dans la société. Donc, c’est à nous de décider aujourd’hui ce que sera demain et les solutions sont à notre portée. A cet effet, il est indispensable de savoir comment il faut procéder pour assurer la transition vers un nouveau écosystème infaillible.
2. La finance au service de l'environnement La finance est un puissant levier du développement économique qui a pour rôle d’allouer les ressources entre les différents secteurs. De ce fait, la finance peut être un outil indispensable pour réaliser la transition environnementale en finançant massivement les énergies vertes et en se détournant des énergies carbonées. Il est inenvisageable que la transition écologique ne pourra se faire sans les outils financiers adéquats. Mais comment faire concrètement pour faire jouer ce rôle à la finance ? Est-ce à l’Etat de prendre des mesures « autoritaires » en faveur d’activités plus durables (fiscalité, normes…) ? Ou l’Etat doit-il orienter la finance vers le financement d’activités plus durables ? Comment aider les institutions financières dans leurs choix ? Comment développer des produits pour répondre aux enjeux environnementaux ? Ces solutions sont-elles suffisantes pour garantir une transition dans les comportements des agents économiques ? Autant de questions qui seront traitées durant ce colloque.
3. La place de l’État dans le débat environnemental La croissance économique et l’industrialisation des pays développés suscitent de nombreuses préoccupations environnementales. Partager un diagnostic appréciable et critique est indispensable pour progresser et dresser un plan d’action. Quels leviers faut-il utiliser pour remédier aux défis environnementaux ? Que doivent faire les autorités publiques et que peuvent faire les acteurs privés ? A l’échelle locale, plusieurs perspectives sont proposées par les collectivités territoriales pour permettre la transition énergétique. Dans un débat, Diarra Kane, alors Secrétaire Générale de la Jeune Chambre économique française, mentionnait que les perspectives publiques soutiennent, à titre principal, l’ingénierie des villes connectées « smart cities » tout en proposant l’utilisation de la mobilité durable, de la gouvernance participative et des outils d’innovation comme l’internet des objets « internet of things » et l’intelligence artificielle. Par ailleurs, les villes industrialisées mettent en place des gestes pro-environnementaux tels que le partage de vélos. De plus, le secteur du bâtiment privé s’engage dans cette nouvelle volonté environnementale en soutenant la construction progressive de bâtiments verts ou d'éco-constructions (Currie et Lie, 2011). L’objet de cette session sera donc de mieux connaître le point de vue de l’économie publique et les problèmes auxquels elle fait face ainsi que les solutions qui peuvent être apportées pour garantir un changement « durable ».
4. La transition, c'est maintenant Les français sont de plus en plus inquiets par l’impact négatif de l’Homme sur l’environnement et cette inquiétude est partagée dans la majorité des pays à travers le monde. Les scientifiques ne cessent d’alarmer la population sur les conséquences d’un tel mode de vie. Cependant, force est de constater que nous avons perdu plus de 30 ans dans la lutte contre le réchauffement du climat et les jeunes étudiants qui descendent aujourd’hui dans les rues ne se privent pas de le rappeler. Or, la fenêtre de tir se referme, et il faut maintenant agir très rapidement et de manière forte. La politique climatique française permettra-t-elle d’atteindre les objectifs très ambitieux de la Stratégie Nationale Bas Carbone que la France s’est elle-même fixée? Une taxe carbone élevée suffirait-elle pour réellement mettre nos économies sur la voie de transformations structurelles indispensables à la survie des générations futures? Faut-il plutôt fonder nos espoirs sur un « Green New Deal » ?
Types de soumissionLES COMMUNICATIONS CLASSIQUES : Papiers académiques (5 pages maximum, times 12, interligne simple et marges 2,5 hors page de titre et contact auteurs, références bibliographiques et annexes) présentant une recherche aboutie sur un plan conceptuel et/ou empirique. LES COMMUNICATIONS WORK-IN-PROGRESS : Papiers académiques (5 pages maximum, times 12, interligne simple et marges 2,5 hors page de titre, références bibliographiques et annexes) présentant une recherche en cours de développement. Les auteurs profiteront de ce format de soumission pour aborder les questionnements précis qu’ils se posent afin de faire évoluer leur travail en construction. Ces interrogations devront être clairement formulées en conclusion du papier et exposées lors de la présentation. LES COMMUNICATIONS SPECIALES : Proposition de communication (5 pages maximum, times 12, interligne simple et marges 2,5 hors page de titre) reposant sur une expérience professionnelle non-académique en lien avec les problématiques du colloque.
Date, mode de soumission et sessionLes soumissions doivent être envoyées à l’adresse suivante : journeesdemain@sciencesconf.org au plus tard le 30 mars 2020.
Les quatre thématiques seront traitées en quatre sessions. Une session est composée de 3 interventions de 20 minutes chacune, suivies de 10 minutes d’échange avec la salle. Les frais de transport ainsi qu’une nuit d’hôtel seront pris en charge par le collectif pour tous les intervenants.
Comité scientifiqueNicolas Abad (MCF, CREAM) Olivier Baumais (PU, CREAM) Marie-Laure Cabon-Dhersin (PU, Directrice du laboratoire CREAM) Vincent Iéhlé (PU, CREAM) Mathieu Sanch-Maritan (MCF, CREAM)
Comité d’organisationImad Chehade (Doctorant, CREAM) Samia El Hammioui (Doctorante, CREAM) Romain Gibert (Docteur, CREAM)
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Personnes connectées : 8 | Vie privée |